Sherri Yazdani, Daniel Z Buchman, Linda Wright & Jennifer A Chandler
Abstract
In June 2016, the Government of Canada enacted legislation to regulate the practice of medical assistance in dying (MAID) in response to the Supreme Court of Canada’s 2015 decision striking down the prohibition against assisted dying in particular circumstances. One issue that has not been addressed in depth in the Canadian debate is whether those accessing MAID would be eligible to donate organs and tissues, as well as the ethico-legal issues this may pose. This is a challenging question that brings together the controversial introduction of MAID with the ethically sensitive practice of organ donation. This paper analyzes the ethico-legal issues raised in four possible scenarios for donation to occur in the context of MAID: living donation of non-vital organs before MAID, extended living donation of vital organs in anticipation of MAID, posthumous donation following MAID, and MAID by removal of organs. Extended living donation of vital organs and MAID by removal of organs are unlikely to be accepted and, indeed, we recommend against them. However, these possibilities have been raised in the medical ethics literature and we address them as part of a full review of this topic. In conclusion, we provide recommendations to address the combination of organ donation and MAID within what we believe to be acceptable ethical parameters.
En juin 2016, le gouvernement du Canada a promulgué une loi pour réglementer la pratique de l’aide médicale à mourir (AMM) en réponse à l’arrêt de la Cour suprême du Canada en 2015 abrogeant la prohibition contre la mort assistée dans certaines circonstances. Un problème qui n’a pas été abordé en profondeur dans le débat canadien est si ceux qui accèdent à l’AMM seraient éligibles à faire un don d’organes ou de tissus, ainsi que les problèmes éthico-légaux que cela poserait. Il s’agit d’une question difficile rassemblant l’introduction controversée de l’AMM avec la pratique éthiquement sensible du don d’organes. Cet article analyse les problèmes éthico-légaux soulevés par quatre scénarios de don effectués dans le contexte de l’AMM: le don vivant d’organes non-essentiels avant l’AMM, le don vivant d’organes essentiels en anticipant l’AMM, le don d’organes après décès suite à l’AMM, et l’AMM par enlèvement d’organes. Le don vivant d’organes essentiels en anticipant l’AMM et l’AMM par enlèvement d’organes ont peu de chances d’être acceptés et, effectivement, nous recommandons contre ceux-ci. Cependant, ces possibilités ont été soulevées dans la littérature sur l’éthique médicale et nous les abordons dans le cadre d’une revue complète de ce sujet. En conclusion, nous fournissons des recommandations pour aborder la combinaison du don d’organe et l’AMM dans les limites de ce que nous croyons être des paramètres éthiques acceptables.
McGill Journal of Law and Health 