Medical Assistance in Dying and Mental Illness: When the Illness Hindering Your Autonomy Is the Illness You Wish to Be Relieved From

Emily A Wilson

Abstract

In 2015, the Supreme Court of Canada ruled that a prohibition on medical assistance in dying (MAiD) violated section 7 of the Canadian Charter of Rights of Freedoms, and that MAiD should be permitted for competent adults who consent, have a grievous and irremediable medical condition, and experience intolerable suffering. The federal government subsequently enacted legislation to regulate MAiD. The legislation introduced an additional requirement for MAiD – namely, that a natural death be reasonably foreseeable – and mandated that an independent review be conducted on the issues surrounding mental illness and MAiD. Although individuals with mental illness are permitted to request MAiD as long as they satisfy the eligibility requirements, access remains challenging for those who cannot meet the criteria but are nevertheless suffering from a serious illness.

This article discusses how the current MAiD framework impacts individuals with mental illness as their sole underlying medical condition. It identifies as significant barriers to access the criteria that an individual’s natural death must be reasonably foreseeable and that he or she must have the capacity to consent. It then examines the advantages and disadvantages of broadening the eligibility criteria to increase access for individuals suffering from mental illness. In particular, this article demonstrates that the current eligibility criteria are not compliant with the Canadian Charter of Rights and Freedoms, because they exclude a large proportion of people who suffer from mental illness. The article concludes by providing recommendations and safeguards within what the author believes to be acceptable ethical parameters.

En 2015, la Cour suprême du Canada a déterminé que l’interdiction de l’aide médicale à mourir violait l’article 7 de la Charte canadienne des droits et libertés et qu’elle devrait être permise pour les adultes capables de consentir qui ont un état de santé grave et irrémédiable ainsi que des souffrances intolérables. Le gouvernement fédéral a ensuite légiféré pour encadrer l’aide médicale à mourir. La loi a ajouté un critère additionnel, soit que la mort naturelle doit être raisonnablement prévisible. Le gouvernement a aussi mandaté une révision indépendante sur les enjeux entourant les maladies mentales et l’aide médicale à mourir. Bien que les personnes ayant une maladie mentale puissent demander l’aide médicale à mourir lorsqu’elles répondent aux critères d’éligibilité, l’accès reste difficile pour ceux qui ont une maladie grave et qui ne répondent pas aux critères.

Cet article établit comment le cadre juridique actuel a un impact sur les personnes ayant une maladie mentale comme seule condition médicale sous-jacente. L’article établit que les critères de mort raisonnablement prévisible et de capacité à consentir sont des barrières pour accéder à l’aide médicale à mourir. Il examine ensuite les avantages et les désavantages d’élargir les critères d’éligibilité pour accroître l’accès aux personnes ayant une maladie mentale. L’article démontre que les critères actuels ne sont pas conformes avec la Charte canadienne des droits et libertés parce qu’ils excluent une grande proportion de gens ayant une maladie mentale. L’article fournit des recommandations et des garanties qui sont acceptables d’un point de vue éthique selon l’auteure.

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