Erika Chamberlain
Abstract
This commentary analyzes the patchwork of Canadian legal provisions dealing with the definition of death, which largely accept the medical concept of brain death. However, as the Ontario Court of Appeal discussed in McKitty v Hayani, death is a complex phenomenon with important philosophical and spiritual dimensions. This complexity is especially prominent when a patient believes that a person whose heart is beating – even if only by mechanical means – is still alive. It is argued that greater transparency is needed regarding both the medical and legal concepts of brain death, such that organ donation or removal from life support are conducted with fully informed consent.
Ce commentaire analyse la mosaïque de dispositions juridiques canadiennes traitant de la définition de la mort, qui acceptent largement le concept médical de la mort cérébrale. Cependant, comme la Cour d’appel de l’Ontario l’a expliqué dans McKitty c Hayani, la mort est un phénomène complexe comportant d’importantes dimensions philosophiques et spirituelles. Cette complexité est particulièrement prononcée lorsqu’un patient croit qu’une personne dont le coeur bat – même si ce n’est que par des moyens mécaniques – est toujours en vie. Il est avancé qu’une plus grande transparence est nécessaire en ce qui concerne les concepts médicaux et juridiques de la mort cérébrale pour faire en sorte que le don d’organes ou le retrait de l’appareil de survie soient effectués avec un consentement pleinement éclairé.