Physician Dismissal of Vaccine Refusers: A Legal and Ethical Analysis

Shawn HE Harmon, David E Faour & Noni E MacDonald

Abstract

While vaccines represent one of the most effective health interventions of the twentieth-century, most vaccine-suppressed infectious diseases are merely contained within a defined geographical area for as long as preventative measures can interrupt effective transmission. A difficulty faced by public health authorities is that, once outbreaks become rare, parents of minor children who are meant to commence their scheduled vaccines may question whether vaccination is necessary. This hesitancy can be compounded, or transformed into vaccine refusal, by social circles and vaccine-negative social media campaigns. As a result, some parents refuse some or all vaccines for their children. Indeed, vaccine hesitancy and refusal have increased in the last decade. Some physicians have responded by dismissing refusers and their families from their practice. While dismissal data is not readily available for most jurisdictions, dismissal of patients is a serious and growing concern. As such, this article offers an analysis of the legal and ethical implications of physician dismissal of patients for vaccine refusal, focusing on Canada, but drawing on evidence and authorities from the United Kingdom and the United States where appropriate. It concludes that, while physician dismissal of vaccine refusers is occasionally supportable, it is generally ethically and legally problematic. It closes with suggestions for physicians for managing vaccine refusal in the clinical setting.

Alors que les vaccins représentent l’une des interventions sanitaires les plus efficaces du 20e siècle, la plupart des maladies infectieuses supprimées par un vaccin sont simplement contenues dans une zone géographique définie aussi longtemps que des mesures préventives peuvent interrompre une transmission efficace. Une difficulté à laquelle sont confrontées les autorités de santé publique est que, lorsque les épidémies deviennent rares, les parents d’enfants mineurs qui sont censés commencer leurs vaccins programmés peuvent se demander si la vaccination est nécessaire. Cette hésitation peut devenir aggravée, ou transformée en refus de vaccination, par les milieux sociaux et les campagnes sur les médias sociaux défavorables à la vaccination. En conséquence, certains parents refusent certains ou tous les vaccins pour leurs enfants. En effet, l’hésitation et le refus des vaccins ont augmenté au cours de la dernière décennie. Certains médecins ont réagi en mettant fin leur relation avec les patients qui refusent les vaccins et leur famille. Bien que les données sur la fin de la relation patient-médecin licenciements ne soient pas facilement disponibles pour la plupart des juridictions, cette pratique est une préoccupation sérieuse et croissante. Par conséquent, le présent article propose une analyse des implications juridiques et éthiques de la fin de la relation patient-médecin pour refus de se faire vacciner en se concentrant sur le Canada, mais en s’appuyant sur les preuves et les autorités du Royaume-Uni et les États-Unis le cas échéant. Les auteurs concluent que, si cette pratique par les médecins est parfois justifiable, elle est généralement problématique d’un point de vue éthique et juridique. L’article propose finalement quelques suggestions pour gérer les refus de vaccins dans le cadre clinique.

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