Excessive Stay Applications in Litigating Experimental Treatment Decisions: The Case of Charlie Gard

Griffith Cheng

Abstract

Legal and public discourse was recently rocked by the case of Charlie Gard, a terminally ill infant whose aggrieved parents were locked in a widely publicized legal struggle against his treating hospital. A series of trial and appellate judgments from British courts supported the treating hospital’s application for the withdrawal of life support in consideration of the lack of proven viable treatments. This case comment does not dispute this conclusion, but rather critiques the legal process by which it was reached on the basis that far too much time elapsed during the process at the expense of Charlie’s welfare. Consideration of timelines is relevant in ascertaining the best interests of the patient, especially in the case of pediatric patients or those with substitute deci- sion makers. This comment seeks to answer one key question: to what extent should the necessity of exhausting appeal processes, in pursuit of a just legal outcome, be tempered by concerns for a patient’s quality of life in terminal cases requiring imminent decision- making? The author argues that a stronger push for procedural efficiency is warranted in situations involving terminally ill patients whose legal guardians and treating physicians disagree about treatment.

Les discours public et juridique ont été récemment bouleversés par le cas de Charlie Gard, un enfant en phase terminal dont les parents lésés ont été pris dans un débat juridique hautement publicisé contre l’hôpital où leur enfant était traité. Une série de jugements de première instance et d’appel de différents tribunaux britanniques ont accueilli la demande de l’hôpital pour le retrait des équipements de survie en raison du manque de traitements viables et reconnus. Ce commentaire d’arrêt ne remet pas en question les conclusions des tribunaux, mais critique la procédure juridique pour obtenir de telles conclusions étant donné que beaucoup trop de temps s’est écoulé au détriment du bien-être de Charlie. Les considérations de temps sont pertinentes dans l’évaluation du meilleur intérêt du patient, particulièrement dans le cas des patients mineurs ou avec un mandataire spécial. Ce commentaire cherche à répondre à une question clé : dans quelle mesure la nécessité d’épuiser les processus d’appel, dans la recherche d’un résultat juridique juste, devrait être tempérée par les préoccupations pour la qualité de vie d’un patient en phase terminal nécessitant une prise de décision immédiate? L’auteur défend qu’une pression plus forte pour une efficacité procédurale est justifiée dans les situations impliquant un patient en phase terminal dont les tuteurs légaux et les médecins sont en désaccord sur les traitements.

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